Chutes de plain-pied - 25% des accidents !
Ce mois-ci le magazine PIC a publié cet article très informatif sur les chutes de plein-pied. Responsable de 25% des accidents, ils sont tellement prévisibles il faut agir !
Qu'est-ce que c'est un accident de plein-pied ? Les accidents de plain-pied sont causés par les glissades, les trébuchements, les faux pas et les pertes d’équilibre sur une surface plane (y compris les escaliers), même si ils ne sont pas suivis de chute. Un mauvais mouvement, qui évite la chute, peut être une cause d’accident. Une surface plane est une surface qui ne présente pas de rupture de niveau ou des ruptures mineures (comme les trottoirs, les marches ou les plans inclinés). Les accidents qui en résultent peuvent également survenir sur des surfaces présentant des ruptures de niveaux (pavés, trottoirs, marches…).
Quels sont les risques ? Ce type de chute prête trop souvent à sourire, mais lorsque la victime ne se relève pas, on comprend trop tard qu’elle est peut-être victime d'un vrai accident. Les lésions engendrées peuvent être des contusions, des entorses, des plaies, des fractures... En cas de perte d’équilibre, la victime peut tomber sur un objet dangereux ou chercher à se rattraper au support le plus proche.
Quoi faire ? La prévention passe par une signalisation appropriée, la mise en place de supports anti-dérapants et le port de chaussures adaptées à l’activité et au terrain.
L’employeur devant mettre à disposition de ses salariés, si les conditions l’exigent, des chaussures à semelles antidérapantes. « Il faut savoir toutefois, précisent les experts de l’INRS, que les chaussures qualifiées d’antidérapantes par les fabricants sont adaptées aux sols industriels durs lisses et gras. Elles ne seront donc pas nécessairement les plus antidérapantes lorsqu’il s’agit de travail sur chantier par exemple. » A défaut de chaussures ou de bottes antidérapants, des sur-chaussures peuvent se révéler parfaitement suffisantes.
En extérieur il conviendra de veiller à ce que la surface soit prévue pour les intempéries, et que des barrières de sécurité ou des mains courantes soit installés pour guider les piétons. En intérieur, si les câbles électriques des petits matériels portatifs ne représentent pas forcément un danger – malgré le risque de trébuchement – les plus gros tuyaux ou câbles d’alimentation doivent impérativement être signalés et mis sous goulotte. Idéalement, il est préconisé de matérialiser au sol, par des marquages de couleurs différentes les espaces de circulation (piétons et engins), les accès, ainsi que les postes de travail.
Consulter le dossier d'origine et plus complet sur le site de PIC